La femme est comme un vieux massif montagneux
Loin de moi l’idée de vous vexez
Mesdames, je ne suis pas aussi dédaigneux
Mais laissez moi vous conter
Je ne peux résister à ce mont
Qu’ils soient dénudés par des vents violents
Ou bien boisés comme nos forêts du Jura
Je l’envie, le désir comme un bonbon
De mes yeux, de mes doigts être caressant
Mais patient pourtant être il faudra
Je l’admire, sa vue me nourri
Je le sens, je l’hume, me délecte de son odeur
Je devine la source naissante
Je m’approche, me lâche, m’enhardie
Je ne peux retenir les battements de mon cœur
Sur mes lèvres, ma langue passante
Mon souffle se transforme en brise
Transformant cette source magique en ruisseau
Telle la senteur des fleurs de printemps
Cette odeur me pousse à la bise
M’emporte dans un tourbillon sans mot
Qu’il est beau, qu’il est doux ce plaisir naissant
Je ne peux retenir mon désir
Je m’emporte, me désaltère à cette source
M’en abreuve jusqu’à m’en enivrer
Je m’en repais, me saoul de votre plaisir
Mais en aucun je ne veux paraitre un ours
Ma langue chéri ce petit bourgeon aimé
Puis tout s’emporte
Le ruisseau devient rivière
La rivière devient fleuve
Tout va trop vite
Le fleuve rejoint la mère
Et là
La vague de votre jouissance me submerge
M’entraine dans ma propre jouissance
Je ne suis plus maitre de moi
Je me laisse porter par votre plaisir
Je me noie dans votre bonheur
Décembre 2024 | ||||||||||
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